UNE ASSISTANTE FREELANCE DOIT SAVOIR DIRE « NON »
Selon la clientèle dont elle dispose, l’Assistante Freelance occupe une place importante. Véritable clé de voûte, il lui faut parfois redoubler d’agilité afin de maintenir l’ordre et l’équilibre au sein de sa structure. Sollicitée de part et d’autre, elle s’interroge parfois sur sa capacité à satisfaire sa clientèle. Faudrait-il dire « oui » à tout au risque de s’oublier ?
Servir sa clientèle avec plaisir
C’est toujours un plaisir de travailler avec la clientèle de son choix. Lorsque la collaboration se déroule dans de bonnes conditions, le client a parfois tendance à augmenter la charge de travail. Cela témoigne de la confiance qu’il vous accorde et des responsabilités qu’il est prêt à vous confier. Cependant, selon votre organisation professionnelle, il convient de se demander si vous avez la possibilité d’endosser cette charge de travail supplémentaire. Pour rappel, votre position d’entrepreneure vous impose de prendre les bonnes décisions afin de mener à bien vos missions. Si cette charge supplémentaire représente un frein dans le cadre de votre gestion organisationnelle, vous avez le choix de céder sous la contrainte ou de vous imposer avec respect et bienveillance.
S’imposer avec respect et bienveillance
Lorsque l’on collabore avec plusieurs clients, il faut savoir faire la part des choses entre responsabilités, gestion et organisation. Au bout de 2 semaines de collaboration avec un de mes clients, je n’ai pas hésité à m’imposer avec tact et fermeté pour plusieurs raisons. D’une part, il me semblait important de rappeler à mon client que mon organisation était rythmée par des horaires précises, afin de maintenir l’équilibre entre vie pro et vie perso. D’autre part et selon mes observations, je me devais également de lui demander si je serais amenée à travailler dans l’urgence de façon permanente. Afin de mener à bien notre collaboration, j’ai expliqué à mon client que pour être efficace, la notion d’urgence devait être occasionnelle (au risque de me retrouver essoufflée avant même d’avoir commencé la course). Pour cela, je devais tout miser sur l’anticipation… Sur ce point, mon client a su me rassurer en m’expliquant que ce n’était pas la logique de fonctionnement habituelle et m’a fait part de ses remerciements.
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Apprendre à dire « non »
Faire preuve de professionnalisme ne veut pas dire qu’il faut dire « oui » à tout. Bien au contraire, il convient plutôt de peser le pour et le contre afin de ne pas se retrouver à oeuvrer sous la contrainte. La tête dans le guidon, parfois même écrasé sous le poids des responsabilités, le client n’a pas toujours le recul suffisant face à la notion de priorité. C’est aussi pour cette raison qu’il fait appel à vos services. Dans votre démarche d’aide et d’accompagnement, vous aurez pour mission d’organiser, de structurer et d’améliorer le fonctionnement d’une entreprise selon différents degrés d’urgence, d’importance et de priorité.
Bien évidemment, si la mission proposée par votre client n’est pas alignée avec vos valeurs/compétences ou si la rentabilité n’est pas au rendez-vous, vous devez sans l’ombre d’une hésitation refuser cette proposition.
Lorsque vous exprimez un « non » il est important d’argumenter et d’expliquer les raisons qui ont motivé votre décision. Pour ne pas avoir à dire « non », je vous déconseille de vous engager sur des promesses que vous ne pourrez pas tenir. En agissant de cette façon, cela pourrait compromettre la confiance qui vous lie à votre client.
Ce qu’il faut retenir : pour collaborer dans de bonnes conditions, il faut parfois faire preuve de transparence et oser dire les choses avec sincérité et bienveillance. Pour ne pas se retrouver à oeuvrer sous la contrainte, une Assistante Freelance doit savoir dire « non ». Qu’en pensez-vous ? Dites-moi dans les commentaires si vous avez déjà eu à vous imposer au cours de votre expérience professionnelle.
Merci de votre fidélité et à très vite !
Leslie
2 réflexions sur « UNE ASSISTANTE FREELANCE DOIT SAVOIR DIRE « NON » »
Bonjour Leslie,
Merci pour ces conseils bienveillants et solidaires qui m’éclairent dans mes premiers pas dans l’entrepreneuriat.
La question du « non » se poserait plutôt au niveau des tarifs à appliquer en rapport au temps investi à la mission et au seuil de rentabilité de cette mission.
Je démarre, je m’accroche et suis motivée pour enfin parvenir à mon indépendance financière en faisant ce que j’aime.
Merci pour ces partages !
Bonne nuit à toi, ici dans la caraïbe, la soirée ne fait que commencer 🙂
Angélique.
Bonjour Angélique et merci pour ce message très pertinent. La question du « non » se pose effectivement pour les tarifs ou dans le cadre d’une mission qui ne serait pas alignée avec les valeurs de l’assistante. J’ai insisté sur ce point précis car il s’agit d’une réalité qui touche bon nombre de consoeurs. Bien évidemment, si la mission n’est pas rentable, il ne faut surtout pas s’y aventurer 😉